La cîté de la peur

les nuls

Synopsis

La Cité de la peur est une comédie française culte réalisée par Alain Berbérian et sortie en 1994. Ce film est l’une des œuvres les plus emblématiques du duo comique Les Nuls, composé de Chantal Lauby, Alain Chabat et Dominique Farrugia, qui en sont également les principaux acteurs. Le film parodie habilement les films policiers et les thrillers à suspense, en offrant un mélange de situations absurdes et de répliques devenues cultes. Le synopsis de La Cité de la peur repose sur une intrigue farfelue, pleine de quiproquos et de gags à répétition.

Le film s’ouvre sur le festival de Cannes, où le film Red is Dead est projeté en avant-première. Le film est censé être un chef-d’œuvre, mais il va vite devenir l’objet d’un mystérieux complot. En effet, pendant la projection, l’une des actrices principales du film, interprétée par la célèbre comédienne Suzanne Mistral (interprétée par Chantal Lauby), meurt dans d’étranges circonstances. Peu après sa mort, d’autres meurtres étranges se produisent sur le tournage et dans les coulisses du festival. Un tueur inconnu semble s’acharner sur le personnel du film, menaçant ainsi la réputation de l’œuvre et du festival.

Dans ce contexte, l’inspecteur Bruno (interprété par Dominique Farrugia), un policier maladroit et peu compétent, est chargé de l’enquête. Son personnage est une parodie évidente des détectives classiques des films noirs et des thrillers policiers. Il est entouré de personnages tout aussi farfelus, à commencer par l’assistante du policier, Karine (interprétée par Chantal Lauby), qui travaille à ses côtés malgré un total manque de sérieux et une attitude décalée.

Le détective Bruno, n’ayant aucune idée précise de l’identité du tueur, est totalement dépassé par les événements. La situation est encore plus compliquée par la présence de l’acteur principal du film, un homme dépressif et complètement à côté de la plaque, joué par Alain Chabat, dont les interventions et son comportement apportent une touche absurde et décalée à l’histoire.

Le film prend rapidement une tournure de plus en plus burlesque et parodique. Alors que l’enquête se poursuit, une série de gags visuels et de répliques comiques rythment l’intrigue. L’humour, principalement basé sur les quiproquos, les situations absurdes et les jeux de mots, ne s’arrête jamais, et le spectateur se retrouve plongé dans un tourbillon de non-sens, de références à la culture populaire et de clins d’œil aux films policiers classiques.

Au fur et à mesure du film, il devient évident que l’intrigue n’est qu’un prétexte à une succession de scènes de plus en plus loufoques. Les personnages sont caricaturaux, la mise en scène joue avec les codes du genre policier, et les dialogues sont remplis de répliques devenues cultes, comme celle de « La Cité de la peur, c’est un vrai film à la con ». La comédie culmine lors de scènes complètement surréalistes où les personnages principaux se retrouvent embarqués dans des péripéties encore plus absurdes, mettant en avant les gags visuels et l’humour décalé des Nuls.

Le film fait également des clins d’œil à des films comme Pulp Fiction ou Les Dents de la mer, tout en s’auto-parodiant. Le suspense, la violence et la tension propres aux thrillers sont constamment détournés pour en faire des ressorts comiques.

Au final, La Cité de la peur est un film d’une absurdité réjouissante, qui ne cherche ni à être cohérent ni à offrir un grand mystère. Ce qui compte, c’est le rythme effréné des gags et la générosité de l’humour absurde des Nuls. Le film se termine par une scène grandiose, où l’identité du tueur est enfin révélée, mais de manière totalement décalée et peu sérieuse, fidèle à l’esprit de la comédie.

La Cité de la peur est un film qui reste gravé dans la mémoire collective du cinéma français, notamment pour son ton unique, son humour décalé et ses personnages iconiques. C’est un film qui, bien qu’ancrée dans la culture des années 90, continue d’être apprécié par les générations suivantes.

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