Prisonnier des abysses : le thriller sous-marin qui vous coupera le souffle​

Films / Publié le 30 avril 2025 par Rocky
Temps de lecture : 7 minutes
Prisonnier des abysses : le thriller sous-marin qui vous coupera le souffle​

Le cinéma de survie nous a offert des récits poignants, mais Prisonnier des abysses (Last Breath en version originale) se distingue par sa capacité à immerger le spectateur dans une tension palpable, à 100 mètres sous la surface de la mer du Nord. Réalisé par Alex Parkinson, ce thriller dramatique de 2025 est l’adaptation en fiction du documentaire Le survivant des abysses (2019), co-réalisé par Parkinson lui-même. Le film retrace l’histoire vraie de Chris Lemons, un plongeur en saturation confronté à une situation critique lors d’une mission de maintenance sous-marine. Avec un casting de renom comprenant Woody Harrelson, Simu Liu et Finn Cole, Prisonnier des abysses offre une expérience cinématographique intense et émotionnelle.​

Une course contre la montre sous l’océan

En septembre 2012, au large des côtes écossaises, une équipe de plongeurs en saturation travaille à la maintenance d’un pipeline sous-marin. Chris Lemons (interprété par Finn Cole), un plongeur expérimenté, se retrouve isolé à 100 mètres de profondeur lorsque le système de positionnement dynamique du navire de soutien, le Bibby Topaz, tombe en panne, provoquant la dérive du navire et la rupture de la liaison vitale de Lemons. Privé de communication, de chaleur et d’oxygène, il ne lui reste que cinq minutes d’air respirable. Ses collègues, David Yuasa (Simu Liu) et Duncan Allcock (Woody Harrelson), se lancent alors dans une mission de sauvetage désespérée, affrontant les éléments et le temps pour ramener leur coéquipier à la surface. Contre toute attente, Lemons survit plus de 30 minutes sans oxygène, un exploit que la science peine encore à expliquer.

Alex Parkinson : du documentaire à la fiction

Alex Parkinson, réalisateur britannique, s’est d’abord fait connaître avec le documentaire Le survivant des abysses (2019), co-réalisé avec Richard da Costa, qui relatait déjà l’histoire de Chris Lemons. Avec Prisonnier des abysses, Parkinson signe sa première incursion dans la fiction, tout en conservant une approche réaliste et immersive. Son expérience documentaire se ressent dans la précision des détails techniques et la représentation authentique du monde de la plongée en saturation. Le film, tourné en grande partie à Malte et en Écosse, bénéficie d’une photographie sous-marine soignée, capturant la beauté et la dangerosité des profondeurs marines.

Un casting solide pour une immersion totale

Le film réunit un trio d’acteurs talentueux qui portent l’histoire avec intensité. Finn Cole incarne Chris Lemons avec une justesse émotionnelle remarquable, rendant palpable la terreur et la résilience de son personnage. Woody Harrelson, dans le rôle de Duncan Allcock, apporte une profondeur humaine au superviseur de plongée, partagé entre responsabilité et impuissance. Simu Liu, en David Yuasa, complète ce trio avec une performance énergique et touchante, illustrant la solidarité et le courage face à l’adversité. Le casting est complété par Cliff Curtis dans le rôle du capitaine Andre Jenson, Mark Bonnar en Craig, MyAnna Buring en Hanna, et Bobby Rainsbury en Morag, la fiancée de Chris.

Une réalisation immersive et technique

La force de Prisonnier des abysses réside dans sa capacité à plonger le spectateur dans l’univers oppressant de la plongée en saturation. La direction de la photographie, assurée par Nick Remy Matthews et Ian Seabrook pour les scènes sous-marines, offre des images saisissantes, renforçant la tension dramatique. La musique de Paul Leonard-Morgan accompagne efficacement les moments de suspense et d’émotion. Le montage de Tania Goding maintient un rythme soutenu, alternant entre les scènes d’action et les instants plus introspectifs.

Un récit de survie basé sur des faits réels

En septembre 2012, au large des côtes écossaises, une équipe de plongeurs en saturation travaille à la maintenance d’un pipeline sous-marin. Chris Lemons (interprété par Finn Cole), un plongeur expérimenté, se retrouve isolé à 100 mètres de profondeur lorsque le système de positionnement dynamique du navire de soutien, le Bibby Topaz, tombe en panne, provoquant la dérive du navire et la rupture de la liaison vitale de Lemons. Privé de communication, de chaleur et d’oxygène, il ne lui reste que quelques minutes d’air respirable. Ses collègues, David Yuasa (Simu Liu) et Duncan Allcock (Woody Harrelson), se lancent alors dans une mission de sauvetage désespérée, affrontant les éléments et le temps pour ramener leur coéquipier à la surface. Contre toute attente, Lemons survit plus de 30 minutes sans oxygène, un exploit que la science peine encore à expliquer.​

Une réalisation immersive et technique

La force de Last Breath réside dans sa capacité à plonger le spectateur dans l’univers oppressant de la plongée en saturation. La direction de la photographie, assurée par Nick Remy Matthews et Ian Seabrook pour les scènes sous-marines, offre des images saisissantes, renforçant la tension dramatique. La musique de Paul Leonard-Morgan accompagne efficacement les moments de suspense et d’émotion. Le montage de Tania Goding maintient un rythme soutenu, alternant entre les scènes d’action et les instants plus introspectifs.​

Des performances d’acteurs remarquables

Le film réunit un trio d’acteurs talentueux qui portent l’histoire avec intensité. Finn Cole incarne Chris Lemons avec une justesse émotionnelle remarquable, rendant palpable la terreur et la résilience de son personnage. Woody Harrelson, dans le rôle de Duncan Allcock, apporte une profondeur humaine au superviseur de plongée, partagé entre responsabilité et impuissance. Simu Liu, en David Yuasa, complète ce trio avec une performance énergique et touchante, illustrant la solidarité et le courage face à l’adversité. Le casting est complété par Cliff Curtis dans le rôle du capitaine Andre Jenson, Mark Bonnar en Craig, MyAnna Buring en Hanna, et Bobby Rainsbury en Morag, la fiancée de Chris.​

Une réception critique globalement positive

À sa sortie, le film a reçu un accueil critique globalement positif. Les critiques ont salué la tension maîtrisée, la performance des acteurs et la fidélité aux événements réels. Cependant, certains ont noté un manque de développement des personnages secondaires et une exploration limitée des conséquences psychologiques de l’accident. Au box-office, Last Breath a connu un démarrage modeste, avec des recettes de 7,85 millions de dollars lors de son premier week-end aux États-Unis. Le film a ensuite connu une baisse progressive de fréquentation, mais a trouvé une seconde vie sur les plateformes de streaming, notamment Peacock, où il est disponible depuis avril 2025.​

Une œuvre récompensée

Last Breath a été reconnu par la critique, recevant notamment des nominations aux Critics Choice Awards et au Columbus Film Critics Association Awards en 2025. Ces distinctions soulignent la qualité de la réalisation et des performances d’acteurs, ainsi que l’impact émotionnel du film.​

Conclusion : un thriller humain et captivant

Last Breath est un film qui, malgré quelques faiblesses narratives, parvient à captiver par son réalisme, sa tension constante et la qualité de ses interprétations. Il offre une plongée immersive dans un univers méconnu, celui des plongeurs en saturation, et rend hommage à la résilience humaine face à l’adversité. Pour les amateurs de récits de survie et de drames humains intenses, ce film constitue une expérience cinématographique à ne pas manquer.

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