« The Curse of the Necklace » : Quand les fantômes du passé hantent le présent

Films / Publié le 8 mai 2025 par Salvador
Temps de lecture : 5 minutes
« The Curse of the Necklace » : Quand les fantômes du passé hantent le présent

Sorti en septembre 2024, The Curse of the Necklace est un film d’horreur réalisé par Juan Pablo Arias Muñoz et écrit par John Ducey. Situé dans les années 1960, le film explore les dynamiques d’une famille dysfonctionnelle confrontée à une entité surnaturelle liée à un collier antique. Avec des performances notables de Sarah Lind, Henry Thomas, et des sœurs Madeleine et Violet McGraw, le film mêle drame familial et horreur psychologique.

Un collier, une malédiction, une famille en péril

Laura Davis (Sarah Lind), infirmière et mère de deux filles, Judy (16 ans) et Ellen (11 ans), a récemment séparé de son mari Frank (Henry Thomas), un policier au comportement imprévisible dû à l’alcool. Dans une tentative de réconciliation, Frank offre à Laura un collier ancien trouvé dans une vieille affaire non résolue de 1938. Ignorant la malédiction qui y est attachée, le collier devient le catalyseur d’événements surnaturels menaçant la famille. Les filles commencent à voir des apparitions, notamment celle d’un garçon nommé Jonah, et des phénomènes inquiétants s’intensifient, mettant en danger leur équilibre déjà fragile.

Juan Pablo Arias Muñoz : Un réalisateur entre drame et surnaturel

Juan Pablo Arias Muñoz, connu pour son travail sur Pumpkinhole et la série Perry Mason, apporte une approche visuelle soignée à The Curse of the Necklace. Son style, mêlant atmosphère oppressante et tension dramatique, sert bien le récit centré sur une famille en crise face à des forces occultes. Muñoz réussit à créer une ambiance inquiétante, bien que certains critiques notent une utilisation de clichés du genre.F

Une production éclair pour un film d’époque

Réalisé par Juan Pablo Arias Muñoz (Pumpkinhole) et écrit par John Ducey (A Hollywood Christmas), le film a été tourné en seulement 17 jours avec un budget de 2 millions de dollars . Cette rapidité de production est impressionnante, mais elle se ressent dans le produit final, notamment dans la cohérence de l’époque représentée.

Le réalisateur a même fabriqué lui-même le collier maudit, pièce centrale du film, en assemblant des éléments commandés en ligne . Cette approche artisanale témoigne de l’engagement de l’équipe, mais le résultat à l’écran manque de crédibilité.

Une intrigue convenue et prévisible

L’histoire suit la famille Davis : Laura (Sarah Lind), infirmière et mère de deux filles, Judy (Madeleine McGraw) et Ellen (Violet McGraw), vit séparée de son mari Frank (Henry Thomas), un policier alcoolique. Ce dernier tente de reconquérir sa famille en offrant à Laura un collier trouvé dans une vieille affaire non résolue. Malheureusement, le bijou est maudit et libère des forces surnaturelles qui perturbent la famille.

Le scénario enchaîne les clichés du genre : possessions, apparitions d’enfants fantomatiques, séances de spiritisme, et une médium excentrique (Roma Maffia) qui tente d’aider la famille. Les rebondissements sont téléphonés et manquent d’originalité, rendant le film prévisible et peu engageant .

Des performances d’acteurs inégales

Les sœurs McGraw, Madeleine et Violet, jouent les filles de la famille Davis. Leur complicité réelle apporte une certaine authenticité à leur relation à l’écran . Cependant, leurs performances sont limitées par un script faible et des dialogues peu naturels.

Henry Thomas, connu pour ses rôles dans E.T. et The Haunting of Hill House, incarne un père tourmenté, mais son personnage manque de profondeur. Sarah Lind, dans le rôle de Laura, offre une performance solide, mais elle est entravée par une écriture qui ne lui permet pas de briller.

Une réception critique mitigée

Le film a reçu des critiques partagées. Certains spectateurs ont apprécié les éléments d’horreur et les performances des acteurs, tandis que d’autres ont critiqué le manque d’originalité et les incohérences de l’époque représentée .

John Serba de Decider recommande de passer son chemin, qualifiant le film de « perte de temps générique » . Sur Rotten Tomatoes, les avis des spectateurs varient, certains louant les performances des jeunes actrices, d’autres pointant du doigt les défauts de production et le manque d’authenticité historique.

Un film qui ne tient pas ses promesses

The Curse of the Necklace avait le potentiel de proposer une histoire d’horreur familiale captivante, mais il échoue à se démarquer dans un genre déjà bien exploré. Malgré des performances honnêtes et une production rapide, le film souffre d’un scénario prévisible, de clichés éculés et d’une ambiance peu convaincante.

Pour les amateurs d’horreur en quête de frissons authentiques, ce film risque de décevoir. Cependant, ceux qui apprécient les productions indépendantes et les histoires de malédictions familiales pourraient y trouver un certain intérêt.

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